Nos valeurs — Fédération de Charité - Caritas Alsace

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Nos valeurs

La personne humaine est au cœur du projet de la Fédération de Charité. Dans chaque pôle d’activité (caritatif, santé, enfance, insertion), professionnels ou bénévoles accompagnent des personnes aux parcours de vie marqués par la précarité, la dépendance, la fragilité psychologique, le grand âge, l’exil… Fidèle à l’esprit de ses fondateurs, notre engagement s’enracine fondamentalement dans les valeurs chrétiennes en réunissant autour de nous, dans la diversité de nos actions et de nos établissements, ceux qui se reconnaissent dans les valeurs humanistes.

 QUELLES SONT NOS VALEURS ?

 

 DES INSTITUTIONS AU SERVICE DE LA PERSONNE

 

A voir la diversité des activités et des établissements qui composent la Fédération de Charité, il serait possible de croire que le premier objectif (au niveau général de la Fédération comme au niveau de chacun de ses établissements particuliers) serait de viser la bonne gestion. Certes, cela est important et nous devons le faire, car nous avons à répondre devant de nombreux financeurs qui nous fixent des objectifs à atteindre et parce que nous sommes des professionnels respectueux des réalités du monde de l’entreprise, en vivant d’ailleurs ce monde de l’entreprise dans le respect de nos valeurs.  Mais l’essentiel de notre mission n’est pas là.

La Fédération de Charité ne peut se donner pour seuls critères d’évaluation que des chiffres et des statistiques dans l’esprit de satisfaire un rendement. Là n’est pas l’Esprit de l’Evangile !

« Mon engagement à Caritas Alsace s’inscrit dans ma conviction de croyant où la mission première de tout chrétien est d’être attentif aux plus petits ». Albino, ancien salarié, nouveau bénévole à Caritas. 


Dans sa lettre pour la troisième Journée mondiale des pauvres (17 novembre 2018), le pape François nous dit ceci : « Laissons de côté les statistiques ; les pauvres ne sont pas des chiffres attrayants pour se vanter de nos œuvres et de nos projets. Les pauvres sont des personnes à rencontrer ; jeunes ou âgés, à inviter à la maison pour partager un repas; hommes, femmes et enfants qui at-tendent  une parole amicale » (n° 9). 


Oui, ce qui est au cœur du projet de la Fédération de Charité c’est la rencontre avec les personnes : ces jeunes dans nos établissements, ces personnes que la Caritas appelle à devenir acteurs de leurs vies et d’un construire ensemble, ces personnes âgées en EHPAD, ces personnes hébergées dans nos centres, tous ceux pour qui et avec qui nous construisons des projets, ces migrants que nous accueillons…

Au cœur de notre action, ce qui compte en premier c’est la personne. Si la structure est importante pour nous permettre de parvenir à notre but elle n’est qu’un moyen.

RESPECTER LA DIGNITÉ HUMAINE


Les personnes en difficulté portent toujours une double peine. Non seulement elles vivent dans la précarité, elles sont enfermées dans des addictions, elles sont déracinées, elles vivent un handicap… mais, en plus, elles sont bien souvent rejetées par la société parce qu’elles ne sont pas comme les autres, parce qu’elles ne rentrent pas dans la norme, parce qu’elles font peur. La tentation est alors grande de ne pas vouloir les voir, de ne pas vouloir les regarder, de les expulser de l’espace public, de les parquer le plus loin possible pour disparaître à nos yeux.


Une de nos valeurs fondamentales doit être de considérer chaque homme, chaque femme dans sa dignité d’homme et de femme. Une personne comme vous et moi. C’est donc très certainement venir auprès de lui/d’elle pour répondre à ses besoins les plus immédiats sans jamais être dans la condescendance mais dans une relation de bienveillance, de tolérance, de partage, d’empathie, en un mot de solidarité ! Toute personne accueillie dans nos établissements doit l’être comme un « VIP », par-delà ses pauvretés en raison de sa dignité intrinsèque. 

« Je ne suis pas croyante, mais j’apprécie de travailler dans un établissement qui a des valeurs que je partage ».    Nadia, travailleuse sociale à la Résidence St Odile.  


Il ne s’agit donc pas de l’accueillir en l’enfermant dans ce qui serait nos certitudes ou en voulant mettre la main sur elle, mais en lui offrant un espace de liberté dans le respect de ses origines et de son histoire, dans l’écoute de ses rêves et de ses attentes spirituelles.

Respecter sa dignité, ce n’est pas décider pour elle, mais c’est décider avec elle, à partir de ce qu’elle est et non pas à partir de notre tentation de choisir pour elle.
 

VIVRE LA FRATERNITÉ INCONDITIONNELLE

 

Dans l’administration, lorsque vous faites des dossiers pour avoir une subvention ou une aide sociale il y a toujours des critères pour être éligibles. D’une certaine manière cela est inévitable. Mais cet esprit du monde peut nous conduire à mettre des critères dans l’exercice de la charité et du partage. Venir d’abord en aide à ceux qui sont les plus proches, à ceux qui partagent nos valeurs… mais pas à ceux qui ne partagent pas notre religion ou notre culture (!), ou à ceux qui sont dans cette si-tuation parce qu’ils l’ont bien voulu (!).


Il n’y a pas de critère pour être éligible à la fraternité. Nous sommes tous frères et soeurs parce que nous sommes tous d’une commune humanité. Pour paraphraser Emmanuel Lévinas, la fraternité se révèle à chaque fois que nous croisons le regard de l’autre. 

CONSTRUIRE UN MONDE PLUS JUSTE


Il est banal de dire que le fonctionnement de notre société laisse une partie de nos contemporains sur le bord du chemin. Il est évidemment impossible de se satisfaire de cette réalité comme si cela était inévitable et qu’il n’y avait rien à faire pour lutter contre cet état de fait. 
Là où il y a de l’injustice, l’Evangile nous pousse à agir. Il nous invite à être des justes pour construire un monde à l’image de ce que nous dit Matthieu 25,35 : le juste est celui qui donne à manger, qui donne à boire, qui accueille l’étranger, qui habille celui qui est nu, qui visite les malades, qui va vers le prisonnier. Construire un monde plus juste, c’est ne ja-mais se satisfaire qu’autour de nous il puisse y avoir des laissés-pour-compte comme si cela ne nous regardait pas, comme si cela n’était pas notre affaire.


La justice sociale, voilà notre affaire ! « La promotion sociale des pauvres n’est pas un engagement extérieur à la proclamation de l’Evangile, au contraire, elle montre le réalisme de la foi chrétienne et sa valeur historique. L’amour qui donne vie à la foi en Jésus ne permet pas à ses disciples de se replier dans un individualisme asphyxiant, caché dans des segments d’intimité spirituelle, sans aucune influence sur la vie sociale » (n°6).

La Fédération de Charité est en ce sens un lieu où les disciples de Jésus et tous ceux qui se battent pour plus de justice sociale peuvent se retrouver pour travailler ensemble.

 

AGIR ET INNOVER


« Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour ». Cette formule rejoint le slogan d’une campagne ancienne du Secours Catholique : « Déchaîne ton cœur ». S’engager au nom de ses valeurs chrétiennes ou au nom de sa passion pour la justice sociale c’est décider de mettre en œuvre sa foi et/ou ses valeurs pour changer le monde. C’est décider de ne pas rester cantonné dans un cercle restreint mais élargir le cercle de ses préoccupations jusqu’aux plus pauvres et aux exclus.
C’est décider aussi de ne jamais se satisfaire de ce qui a toujours été fait mais au contraire de toujours se remettre en question, de toujours revisiter ses pratiques pour les adapter aux situations présentes, de vivre le quotidien dans le souci d’innover pour mieux répondre aux besoins.
 

« Fédérer nos bonnes volontés pour la dignité des personnes que nous sommes amenés à rencontrer est un bel engagement ».      Josselin, bénévole à Caritas

C’est cet élan dans l’action et l’innovation qui doit animer tous les projets de la Fédération de Charité pour dynamiser sans cesse l’activité qui est la sienne dans la lutte contre les causes de la pauvreté, de l’inégalité et de l’exclusion. C’est cet élan dans l’action et l’innovation qui doit l’aider à rester à l’écoute des besoins de la société et des appels qui lui sont lancés pour développer ses activités et être fidèle à sa vocation.
C’est ce bel élan qui doit animer le cœur des personnels salariés et des bénévoles (croyants ou non croyants) pour être au service de l’œuvre fondée par Mgr Paul Müller-Simonis pour construire un monde plus juste et plus fraternel.

 


 

PROJET ASSOCIATIF FEDERATION DE CHARITE CARITAS ALSACE - 2020-2026

 

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